Collection Homme Femme. Phil Et Iris. Voyage De Noces À Venise. Fin De La Saison Ii (6/6)
Le petit pont de bois franchi, pardon, cest difficile un air qui vous trotte dans la tête.
Le petit pont de pierre franchi, je retrouve notre chemin et nous nous retrouvons sur la place San Marco.
Les cafés sont encore pleins et cest au café Quadri que nous trouvons le moyen de nous rafraichir avant de revenir à notre hôtel.
Douche et au lit, la tension de la journée puis le dernier épisode sur le quai de déchargement le long dun canal nous ayant épuisés.
Bonjour mes amis, ou voulez-vous que je vous emmène aujourdhui.
Quand jai vu Iris se préparer et mettre ses petites fesses dans le petit short que jaime tant quelle revêt chez nous, je suis à deux doigts de lui dire daller se changer.
Jai appris à connaître les Italiens, mais je sais que si je lui fais cette remarque, je ravive la guerre éteinte entre nous et sétant soldé à notre réveil ce matin par ce que certains appellent un petit câlin crapuleux.
Il est midi et nous venons de finir de déjeuner.
Ça ce sont des vacances se réveiller, honorer sa petite femme, déjeuner et se préparer à aller se promener.
Dans ce plan, un point noir, ce soir, il va falloir se farcir le bel Italien, quelle connerie davoir cédé à Iris pour une promenade dans la nuit vénisienne dans cette gondole.
Tu nous excuses Livio, dans mon plan de visite aujourdhui, jai prévu de prendre les vaporettos, des amis nous ont conseillés dessayer divers moyens de transport dans Venise.
Nous allons à Murano voir les ateliers de verre.
Bien du plaisir, les vaporettos, ça va lentement en sarrêtant toutes les cinq minutes, cest plein de touriste et souvent on voyage debout pendant presque une heure pour aller à Murano.
Mais si cest pour essayer, allez y, le client à toujours raison.
Jai peut-être tort, mais au moins cet Italien de malheur restera loin dIris.
À son comportement soit, elle sait que ce garçon la drague et sen amuse, pour me faire marcher.
Soit elle est réceptive à ces approches et dans ce cas, même si elle le pense, je suis loin dêtre jaloux.
Vous voyez, ce vaporetto à San Zaccaria qui va partir.
Allez-y, vous verrez mon cousin Ludo.
Vous lui direz que vous venez de la part de Livio, il vous conduira gratuitement jusquà Murano, nous lavons croisé à votre arrivée.
Alors bonne journée, à ce soir 22 heures ici même.
Hélas, oui, je suis à deux doigts de me mettre devant Iris, son regard ayant tendance à sattarder sur la tenue vestimentaire de ma petite chérie.
Nous nous dirigeons vers le bateau qui va partir.
Arrivé près du ponton, il y a la queue pour monter.
Cest malin, cest nouveau dêtre près de tes sous, tu sais que jai horreur de la foule.
Iris râle sur la centaine de mètres à faire jusquau bateau.
Je prends des billets, oubliant volontairement de pleurer devant Ludo.
Un par un les voyageurs montent à bord.
Nous arrivons prêts à monter.
scusa yé completo.
Cest ce que je comprends.
Il est marrant, ce type, il ferme la porte devant nous manquant de coincer le pied dIris.
Scusa, cest bien beau de sexcuser et dire que cest à Paris que lon dit que laccueil des touristes laisse à désirer.
Completo, il y avait bien la place pour deux personnes de plus.
Jai horreur dattendre.
Je dois reconnaître que cest après moi que jen ai ma bêtise me fais poireauter alors que jai horreur de cela.
Regarde Phil, cest malin, cest Livio qui passe avec son bateau taxi et les deux vieux anglais qui étaient à lhôtel à se bécoter en sortant de leur chambre.
À quelques mètres de nous, Livio passe avec son bateau, jai nettement limpression quil se fiche de ma gueule, pardon pour ce gros mot, en me faisant un petit signe de la main.
Par chance le bateau suivant sur la ligne 4.1 arrive rapidement.
San machine, San truque, San Marco, non ça cest la place, San jen passe et des meilleurs, ça monte et ça descend et par chance Iris peut sasseoir.
Tu as ton portable, dis-nous où il nous fait descendre, à Colonna, jen ai marre de ton vaporetto.
Je suis loin davoir réussi mon coup, Iris regarde le parcours comme nous le faisions dans le métro parisien.
Nous devons arriver à Faro, je viens de calculer douze stations, fais-moi un sourire, cette promenade est pittoresque.
Elle aura un seul intérêt, au retour nous pourrons dire que nous avons souffert pendant plus dune heure pendant ce voyage.
Plus un mot jusquà Colonna puis Faro.
Lorsque nous descendons, quand le bruit des moteurs se calme la seule chose que jentends cest.
Ouf.
Je me calme, inutile de répondre, je sais que lorsquelle est dans cet état le silence est la meilleure des choses à faire.
La seule chose qui me va, cest que des taxis sont là, mais pas celui de Livio.
Jai bien vu un plan, mais entre le papier et la réalité il y a un monde, je préfère suivre les gens avec des appareils photo.
Nous finissons par suivre un canal et après avoir remonté après avoir lavoir traversé par un pont, nous voyons un attroupement devant une boutique.
Nous finissons par voir une boutique où un verrier souffle du verre de toutes couleurs.
Je mattendais à un atelier de plusieurs centaines de mètres, il est vrai que Livio nous aurait été dune grande utilité pour nous conduire dans les lieux à voir.
Je me la ferme, parlant seulement dans mes pensées, Iris semble calmée et le bord de ce canal où se trouvent de jolies maisons de couleurs différentes semble lui plaire.
Tu as vu, ces jolies appliques, elles iraient très bien dans un couloir, elles, elles sont dici et non chinoises !
Et qui va se les trimbaler toute la journée, Livio nous a dit quil nous emmènerait dans la boutique de lun de ses cousins, nous lui demanderons demain.
Livio, il a bon dos quand ça tarrange, si cest comme ça continuons de visiter sans savoir où nous allons.
Cest à ce moment que la chance me sourit, jentends parler français et mes oreilles capte, « musée du verre ».
Nous suivons évitant tout de même de nous mêler à ces gens, je me méfie du tourisme de masse qui se suit comme les moutons de Panurge.
Jaime découvrir par moi-même, mais un musée du verre, cest le meilleur endroit pour voir des morceaux de verre.
Encore un pont, plus imposant, nous en aurons vu des ponts, heureusement quIris avec son portable prend seulement les maisons et les bateaux.
Si elle faisait les ponts, sa carte Sim serait loin dy suffire.
Bar Gelateria al Ponte, une table, par cette chaleur, un bon demi et un thé pour Iris, nous remet sur pied.
Iris, bois du thé, depuis des années, nous savons pourquoi et cest mieux ainsi.
Visite du musée, cest très beau, il est temps de reprendre le vaporetto, une heure de navigation, une heure à voir Iris tirer une tête de dix pieds de long.
Ce soir, petit resto sympa avant de retrouver la gondole à lautre coco pour une balade de nuit.
Nous arrivons à un départ du vaporetto station « Museo », nous allons monter à bord lorsque lon me tape sur lépaule.
Phil, cest moi, tu veux retourner là-dessus, je vous ai vu arriver du musée, as-tu vu mes clients anglais, il y a presque une heure quils sy sont rendus.
Cest plein de monde, non.
Ils sont sympas, ça fait cinquante ans quils viennent tous les dix ans pour fêter leur voyage de noces.
Cinquante ans de mariage, cest mon grand-père Sylvano qui les promenait dans ces années-là.
Cest moi qui ai repris son affaire quand il est parti à la retraite, cest aussi pour ça que je suis revenu de Paris.
Si je leur demande, il y a assez de plas sur mon bateau, je vous ramène tous.
Si tu refuses Phil, dès notre retour en France, je demande le divorce.
Heureusement, Iris me dit cela alors que Livio est déjà reparti vers son embarcation, il serait capable de sagenouiller pour la demander en mariage simplement pour la coucher dans son lit.
Je lui prends la main direction, un autre ponton où il est amarré.
Dix minutes et les amoureux anglais arrivent.
Je mattends à sortir mon meilleur anglais.
Monsieur, madame, je vois que le bon Livio vous a retrouvé, je lui disais lorsque nous sommes partis de Venise que nous pourrions venir ici ensemble.
Je vous ai vu prendre le vaporetto et que vous alliez rapidement en revenir comme nous lavons fait dès notre premier voyage.
Vous parlez bien Français, monsieur avec un accent anglais tout de même.
Jétais prof de Français à Londres dans un collège privé cela explique cela.
Je me présente, Philippe et voici Élisabeth, mon épouse.
Inutile de rire, ça offusquerait ma femme, au temps de notre jeunesse, hélas, si lointaine, nous étions de nombreux s à porter ces noms.
Notre respectée reine venait de se marier et dépouser celui qui vient de mourir juste avant notre départ et que nous pleurons malgré toutes les cornes quil lui a fait porter...
Voilà fin de ces trois chapitres.
Je dois faire amende honorable, Phil et Iris ont fait leur voyage bien avant la mort du mari de la reine dAngleterre, paix à son âme.
Mais écrivant ces chapitres après cet évènement planétaire, javais le devoir de lécrire pour lui rendre hommage même après avoir vu Crown.
Ce qui semble être leurs nouveaux amis anglais, auront-ils des choses à leur raconter.
Que va-t-il arriver à nos amis, lors de leur promenade de nuit ?
Comment va se finir ce voyage de noces alors que nous sentons que la tension monte dans le couple ?
Livio arrivera-t-il à ses fins ?
Saison III, nous vous dirons tout.
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